Petite Messe Solennelle – Stage de mars 2022

Stage de preparation de la Petite Messe Solennelle de Rossini des jours 12 i 13 mars 

Chœur Transfrontalier de Cerdagne

avec Anne-Laure Touya (Soprano) et Antonio Guirao (Bariton)
  Acompagnement Piano: Nicolas Licciardi

Un weekend très technique pour le CTC!

Comme on a déjà dit dans des publications antérieures, la Messe Solennelle de Rossini est longue et technique à la fois. Les fugues ont des passages d’une longueur considérable destinés de longues vocalises développées sur le mot Amen. Ceci ne facilite pas l’orientation des choristes, car dans de nombreuses occasions la seule référence est la partie musicale et la plus grande partie d’entre eux ne savent pas lire la musique.

ET RESURREXIT – Un os dur à ronger!

L’Et Resurrexit se trouve après l’équateur de la Messe. C’est la partie la plus longue de toute l’œuvre. Pour en avoir une idée, on peut observer le nombre de pages nécessaires pour l’impression de la partition à l’édition de RICORDI qu’utilise le CTC. Elle commence à la page 129 et fini à la 173. En tout, 44 pages sur lesquelles le chœur est pratiquement omniprésent ! Il s’agit d’une partie très technique et physique.

Le thème, qu’on appelle sujet dans une fugue est construit sur le texte :

Et vitam venturi sæculi. Amen – Et la vie du monde qui arrive. Amen. (Merci Google)

Le développement de la fugue se développe sur le mot Amen. Deux syllabes à partir desquelles le compositeur compose plusieurs pages de vocalises avec une fin interminable, brillante et avec une puissance qui demande une inversion d’énergie qui met à l’épreuve la résistance de nos chanteurs.

Dans cette image on peut apprécier la prédominance des Amen en comparaison au sujet même sans savoir lire la musique :

L’Antonio i l’Anne-Laure ens han fet treballar en detall cada passatge. Un treball de fons veu per veu en el que s’han donat eines per acabar d’assimilar aquesta Antonio et Anne -Laure nous ont fait travailler en détail chaque passage du Et Resurrexit. On a révisé voix par voix de manière à nous donner des outils pour assimiler nos parties de ce mouvement.

 

Tout de même, ce travail n’est pas encore terminé. Nos choristes doivent apporter leur travail personnel de préparation à la maison :

 Apprendre par cœur de façon à pouvoir regarder le chef de chœur à tout moment:

  • Partie du Christe du début (p9 & p10) en faisant attention les durées des notes. Ce passage est chanté a cappella avec des entrées en imitation. Une écriture qui rappelle le style de Palestrina et qui précède l’écriture de la Fugue.
  • Le Sanctus p180, cette partie est moins complexe, mais il faut être attentif aux dialogues entre les solistes et le chœur pour qu’ils soient fluides.

Dans ces deux cas, il est indispensable de regarder notre chef de ChœurStéphane Délincack

  • Il faut travailler attentivement le début du Et Resurrexit p129

On n’en a pas encore beaucoup parlé de ce début du Resurrexit entre les pages 29 et 149! Ici le compositeur crée des relais non seulement entre les parties instrumentales et vocales, mais aussi entre les solistes et le chœur. Ce dernier doit entrer en bloc proprement. Chacune des voix doit assurer la justesse de manière à que la polyphonie ne déforme pas l’harmonie.

Finalement, il faut réviser toute la messe. Le concert approche et il faut commencer à produire l’œuvre en entier, afin de pouvoir travailler le tempo et les nuances.

Répétition générale, samedi 4 juin 2022 à 21h.

Concert, dimanche 5 juin 2022 à 17h